Les produits du Cantal


Les produits du Cantal

Le Cantal, terre d’agriculture et d’élevage

Département rural, entièrement classé en zone de montagne, le Cantal garde une forte vocation agricole : avec 5 660 exploitations agricoles qui emploient un total de 10 600 personnes (chiffres du RGA 2010), l’agriculture y représente 12 % des emplois totaux contre 5 % en Auvergne et 2,4 % en France. Elle génère par ailleurs de nombreux emplois dans le domaine de la transformation agro-alimentaire.

  • Une agriculture extensive, à l’herbe : l’agriculture valorise 345 000 hectares, soit près de 60 % de la superficie du département. Les surfaces toujours en herbe ou fourragères représentent 95 % des surfaces agricoles.
  • Une terre d’élevage : avec près de 500 000 têtes de bovins, l’agriculture cantalienne est essentiellement vouée à l’élevage. 2 152 exploitations sont spécialisées dans l’élevage bovin allaitant (pour la production de broutards et d’animaux de boucherie), 1 083 dans l’élevage laitier et 948 en système mixte (associant troupeau allaitant et troupeau laitier).
  • Desproduits de qualité : 45 % des exploitations agricoles du Cantal sont engagées dans des filières sous signe de qualité contre 21 % au niveau national. Avec 6 AOP fromagères, le Cantal est le premier département de France en nombre d’AOP (Appellation d’Origine Protégée). Les surfaces converties à l’agriculture biologique y représentent 20 % de la surface agricole régionale en bio, avec une centaine d’agriculteurs certifiés.

Le Conseil départemental accompagne le développement de l’agriculture cantalienne au travers de son Programme Agricole. Il soutient tout particulièrement la transformation et la valorisation des productions agricoles dans le cadre de filières de qualité. Plus d’informations : Cliquer ici

Les principales filières de production

La production laitière : elle concerne 2 100 exploitations agricoles qui produisent plus de 430 millions de litres de lait par an avec 77 000 vaches laitières, principalement en races montbéliarde (50 %) et holstein (42 %).
Cette production est fortement valorisée en Appellations d’Origine Protégée (AOP) : AOP Cantal, AOP Salers (seule AOP exclusivement fermière), AOP Saint-Nectaire, AOP Bleu d’Auvergne, AOP Fourme d’Ambert et AOP Laguiole. Une vingtaine d’entreprises laitières collectent et transforment ce lait en fromages.
La production laitière du Cantal
La production allaitante : elle concerne 3 200 exploitations agricoles qui détiennent un cheptel de 151 000 vaches allaitantes, principalement en races salers (61 %), aubrac (21 %), limousine (13 %) et charolaise (4 %).
Département naisseur, le Cantal produit surtout des animaux maigres destinés pour l’essentiel à l’exportation (98 000 bovins maigres exportés en 2011).
Les éleveurs développent depuis quelques années une production de viande finie (15 500 tonnes en 2011), notamment dans le cadre de filières sous signes de qualité : Salers Label Rouge, Bœuf du Cantal, génisses Fleur d’Aubrac, veau fermier élevé sous la mère…
La production allaitante du Cantal
La production porcine : elle est assurée par une centaine d’élevages principalement situés en Châtaigneraie et en Planèze. Ces élevages, qui représentent quelque 2 900 truies, fournissent plusieurs filières de qualité, notamment celle du Porc de Montagne.
Les productions ovine et caprine : plus de 400 exploitations assurent la production ovine. Au total, le département compte environ 33 000 brebis qui se trouvent principalement à l’est du territoire.
Les autres productions : l’agriculture cantalienne compte également une production de lapins, volailles de chair et poules pondeuses. Des agriculteurs ont d’autre part développé des productions végétales, comme la lentille blonde de Saint-Flour ou le seigle des terres de Margeride, du maraîchage (notamment en bio), de l’apiculture…

Plus d’informations :

Plus d’informations sur le site de la Chambre d’agriculture du Cantal et de l’Observatoire des filières qualité du Cantal.

Transformation

La plus grande partie des produits de l’agriculture cantalienne sont transformés dans le département par l’industrie agro-alimentaire qui emploie plus de 2 000 salariés dans quelque 300 établissements. Le secteur artisanal, en particulier celui de la boucherie-charcuterie, valorise également les produits de l’élevage. Enfin, quelques centaines d’agriculteurs transforment et valorisent eux-mêmes leurs produits en vente directe ou dans le cadre de filières organisées.